Immersion dans notre potager bio
Plongez-vous dans l'univers de la culture biologique en découvrant et en participant à notre potager bio ou naturel pendant votre séjour Woofing.
Venez apprendre les techniques de jardinage respectueuses de l’environnement, vous familiariser avec la permaculture et déguster des produits frais et sains directement issus de notre jardin. Une expérience enrichissante et écologique vous attend au cœur de notre potager bio/naturel.
- entretien du potager & paillage
- semis
- repiquage de légumes
- compostage
- fabrication de fertilisant bio
- natural farming
L’agriculture industrielle s’appuie sur des ajouts qui se concentrent sur l’amélioration de l’efficacité d’une partie spécifique du système : rendement, taille, durabilité, taux de croissance, zone de chalutage, vitesse de récolte, etc. Continuer à traiter la ferme comme une machine industrielle isolée entraînera des impacts négatifs profonds. Les apports de ressources devraient être une préoccupation, mais les pratiques actuelles dégradent en fait le l’environnement sur lequel repose la production alimentaire. En poursuivant une approche à sens unique et extractive de l’agriculture moderne, de vastes quantités de sols sont épuisés et ne sont plus productifs.
Cette approche ne s’applique donc pas à un système complexe et naturel comme une ferme d’agriculture bio. Le système d’une telle ferme se repose sur des interactions avec l’écosystème naturel dans son ensemble. Par exemple, les cultures ont besoin d’insectes pour polliniser, d’eau de surface et souterraine pour irriguer, de microbes pour recycler les nutriments et de sol pour fournir un milieu de croissance solide et fertile….
Le travail du sol, méthode traditionnelle
Sur notre terrain nous avons une terre très argileuse . La terre doit être retournée manuellement et délicatement sur 15 à 20 cm par bêchage ou labour. Les mottes éclateront sous l’action du gel, ou de la pluie dans le cas de notre ferme en Thailande. On peut ensuite épandre du fumier ou du compost, bien décomposés, qui subiront notamment l’action bénéfique des lombrics et des très nombreux microorganismes du sol.
En agriculture bio, il est déconseillé de laisser le sol nu l’hiver ou durant les périodes de sécheresse, particulièrement à cause de l’érosion… La fourche et le râteau, ou même le croc, vous permettront d’émietter et d’alléger la terre en surface.
Le travail du sol, la méthode que nous aimerions promouvoir dans l'avenir
Méthode « bio » ou TCS (technique de cultures simplifiées)
Pour nos planches de culture permanente et carré potager nous ne labourons plus. Cette méthode » sans labour » permet de moins perturber la vie du sol mais doit être accompagnée d’un apport de matière organique (fumier, compost, paillage) afin d’enrichir le sol et de favoriser une couche meuble et vivante en surface.
adoptent déjà la fourche écologique, appelée aussi grelinette, pour aérer/décompacter la terre au lieu de la retourner. Cette méthode ne convient pas à tous les types de sol et de culture. Pour les terres lourdes (argileuses, limoneuses) ou pour des cultures comme la pomme de terre, le labour reste nécessaire afin d’ameublir le sol plus en profondeur. La fourche écologique épargne non seulement la vie du sol mais aussi votre dos !
La grelinette, également appelée biobêche, est un outil de jardinage utilisant le principe du levier, les manches sont très longs pour donner de la puissance et rendre la tache plus facile au jardinier. Elle a été inventée par André Grelin (1906-1982) qui en a obtenu le brevet en 1964.
Différentes façons d'améliorer, de nourrir… voire de protéger le sol...
L’amélioration du sol permet de stimuler la vie animale et des micro-organismes qui participent à la transformation de la matière organique en humus, cela permet l’assimilation des nutriments par les plantes et l’aération du sol par les vers de terre.
• Les engrais verts par exemple – des légumineuses :
(phacélie, moutarde, vesce, trèfle incarnat…) : ces plantes captent les éléments nutritifs du sol ou l’azote de l’air pour les légumineuses (trèfle, vesce, luzerne) et les restituent par la suite. Leurs racines permettent aussi d’aérer le sol.
• Le compost :
Le compost idéal sera composé d’un tiers de matière organique riche en azote (tontes de pelouse, déchets de fruits et légumes) et de deux tiers de matière plus carbonée (feuilles sèches, paille ou branches broyées) le tout remué plusieurs fois dans l’année, humidifié si besoin et installé à même le sol. Épandez le compost au printemps suivant et mélangez-le à la terre.
• Fumiers – excréments animalier :
on les trouve déshydratés en poudre ou en granulés, en mélange avec terreaux ou en vrac chez les agriculteurs. Privilégiez le fumier de cheval ou de bovins. Ils offrent un apport équilibré et surtout de la matière organique. Les guanos sont eux très concentrés en azote et à utiliser avec précaution. On utilise les excréments de Buffalo et des poules
• Paillis & écorce de riz :
sur le même principe que le compost, les paillis se décomposent à même le sol plus ou moins rapidement selon leur nature (voir paragraphe suivant pour les détails).
En saison des pluies nous utilisons l écorce de riz pour mieux drainer les sols.
• Le thé de compost :
Lutte en douceur contre les maladies et les parasites et favorise la symbiose des différents organismes.
VOIR NOTRE PAGE SUR LE THE DE COMPOST
•Le natural farming : fruits fermentés et répulsifs
Avec le natural farming, on trouve des solutions adaptées à la majorité des maux ou besoins du potager bio. ( des engrais bio , des répulsifs , collecter les micros organismes etc ) Beaucoup de plantes sont connues pour leur action bénéfique (préventive, curative, répulsive). Mais attention, malgré tout ce sont des solutions actives qui peuvent en surdosage être néfastes ) Pour les arbres à fruits nous leur donnons également du compost et des excréments animalier mais les petits bois sont se qu’ ils préfèrent .
Les traitements chimiques sont souvent simples à appliquer et efficaces… mais ils peuvent nuire à la vie animale ou aux micro-organismes utiles ou nécessaires à l’écosystème du jardin. Stimuler les défenses naturelles des plantes, détourner, dissuader voire détruire les nuisibles, ralentir voire empêcher la prolifération des champignons… Voici quelques pratiques de bon sens issues de l’observation du jardin durant des siècles et dont des études récentes tendent à montrer l’efficacité.
La rotation des cultures pour éviter l'épuisement des sols
Recultiver une plante de la même famille au même endroit tout au long de l’année appauvrit le sol en éléments spécifiques à celle-ci. De plus, les maladies ou les ravageurs peuvent être encore présents dans le sol, favorisant ainsi une nouvelle contamination.
C’est donc naturellement que la rotation des cultures s’impose.
On organisera cette rotation en fonction des 6 groupes :
– légumes tubercules (pommes de terre, topinambour)
– légumes racines (radis, carottes, navets,…)
– légumes feuilles (épinard, salades, choux, poireau…) consommateurs d’azote
– légumes graines de la famille des légumineuses (haricot, pois,…) qui apporte de l’azote
– légumes fruits (tomate, aubergine, courges…) consommateurs d’azote
– légumes bulbes (aïl, oignon,…)
Association de cultures, des plantes qui s'entre-aident
Faire cohabiter des plantes ensembles doit se faire de façon raisonnée. Les substances dégagées par certaines plantes (dans l’air ou le sol) déroutent ou repoussent les prédateurs d’autres plantes. Ainsi le poireau repousse la mouche de la carotte, et inversement, ou encore l’œillet d’Inde protège vos pieds de tomates de certains nuisibles. Parmi les plantes » amies » les plus connues on trouve le souci, le basilic, lavande, sauge, armoise…
« Les Trois Sœurs » par exemple, sont des plantes compagnes plantées ensemble dans un espace partagé : maïs, haricots et courges… Développées grâce à des pratiques agricoles autochtones, ces trois plantes se protègent et se nourrissent mutuellement de différentes manières au fur et à mesure qu’ils grandissent et fournissent une alimentation solide à leurs cultivateurs. »
VOIR NOTRE ARTICLE SUR CETTE ASSOCIATION PROFITABLE
Et voilà, une première solution apportée au problème de cultiver nos légumes en saison des pluies, la culture hors sol (planche de culture) Mais toujours en appliquant les bons principes de l'agriculture naturelle...
A la Suwan Organic Farmstay pendant la saison des Pluies, il nous est plus difficile de cultiver les légumes, et nous avons du opter pour une diversification de nos activités.
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