Le bio à la cote, c’est indéniable. Mais bon dans ce domaine on peut trouver pas mal d’informations, que ce soit sur le net ou bien dans des livres. Non, ce que l’on nous pille, c’est notre concept de woofing, de stages originaux, de permaculture, de bio, de culture organique, d’autosuffisance,… Et bien permettez moi de vous dire que ce pillage est tout simplement ridicule. Oui je dis bien ridicule et cela pour une raison bien précise : je suis partisan pour que des projets similaires au mien ( je devrais plutôt dire “au nôtre” tant la participation de mon épouse est essentielle au sein de notre ferme ) voient le jour un peu partout dans le pays. Et dans bien d’autres pays à travers le monde. D’ailleurs quelques personnes m’ont dit ouvertement qu’elles désiraient développer, dans d’autres provinces thaïlandaises, tout ou partie des activités, des concepts et des projets que nous proposons. Certaines sont déjà venues faire quelques journées de formation dans notre ferme organique, d’autres arriveront sous peu.
Alors de grâce, si vous avez envie de vous lancer dans un projet Eco-touristique semblable au nôtre, nul besoin de venir en “sous marin”, vous serez les bienvenues ici et j’aurai à coeur de partager avec vous mes expériences.
Je vais profiter d’ailleurs de cet article pour donner des éléments clés qui intéresseront tant les candidats à l’expatriation dans le bio, la permaculture et l’éco tourisme en général, que les touristes et autres woofers qui sont de plus en plus nombreux à nous solliciter.
Le bio, la genèse de notre projet
Bon, à la base j’avais opté pour une petite vie paisible sur notre terrain, une vie pleine nature mais avec déjà une volonté d’aller vers un système tourné vers l’autosuffisance. Haaa qui n’a pas déjà rêver de cela, produire ses propres légumes que l’on sait sains et naturels, pêcher dans son étang et remonter le repas du soir qui grillera sur un feu de bois, aromatisé des herbes de notre jardin. Avoir à portée de main les fruits de saison, aller chercher ses oeufs frais le matin tout en libérant les poules, voir la rosée perler sur la salade que vous dégusterez ce midi.
Mais bon, vous me connaissez je ne suis pas du genre renfermé, à vivre tel un ermite dans ma campagne préservée proche des rives du Mékong et des berges du Laos. Le projet d’accueillir des gens et de partager mon petit coin de paradis siamois s’est donc mis peu à peu en place.
Location touristique et excursions originales
D’accord avec vos commentaires, je suis un gars sympa et ma femme est des plus adorables. Sans parler de ses talents incomparables pour la cuisine et ce sera d’ailleurs un des atouts déterminant dans l’évolution de notre projet. Je dis bien un des atouts car vous allez découvrir un peu plus loin que ma petite perle de l’issan a bien des compétences.
Bref, nous avons beau être sympa, je vois mal nos hôtes nous supporter béatement jour après jour. Nous avons donc mis en place des excursions. Mais attention hein, pas la simple activité qui fait du remplissage. Non notre désir est d’offrir des sorties qui présentent la Thaïlande autrement, des sorties hors des autoroutes touristiques, des sorties originales, constructives, surprenantes, authentiques.
Bon nous notre spécialité c’est plutôt le bio et tout ce qui tourne autour. Mais heureusement nous avons quelques connaissances comme notre ami Jean François, qui a passé quelques années à découvrir les coins inconnus et préservés de l’issan. C’est donc avec lui que nous avons décidé de collaborer et à aucun moment je n’ai eu à regretter ce partenariat.
Nous avons aussi mis en place des excursions sur le Laos tout proche, ce serait bête de ne pas profiter de cette proximité. Là aussi nous avons fait appel à des professionnels certifiés.
Le bio revient en force
Des locations touristiques tout confort, des excursions originales qui sortent des sentiers battus.
Et bien non, nos clients semblaient insatisfaits. Bon, insatisfait est sans doute un grand mot. Comment expliquer cela?…. Disons que nos invités étaient enchantés des services proposés à l’époque mais de nombreuses personnes découvraient les talents de cuisinière de Aun et étaient demandeurs pour apprendre à cuisiner quelques plats thaïs. Ce sont ces personnes qui ont insisté en demandant pourquoi ne pas proposer des cours de cuisine thaïs ? Soit le soir après une excursion ou pourquoi pas durant une demi journée histoire de faire un petit break durant ces journées riches en découvertes et en émotions positives.
Mais vous allez me dire, comment passer de la cuisine vers le bio ? Que je vous explique. Mon épouse cuisine principalement avec des produits frais provenant de notre ferme organique, de nos potagers bio. Nous mettons un point d’honneur à proposer des plats savoureux avec des produits de qualité. Et bien nos invités ne se contentaient pas d’attendre en cuisine. Un des grands plaisirs est d’aller récolter tous les ingrédients qui serviront à la préparation des plats. Bon parfois il y a eu des changements de programme, monsieur ayant capturé un poisson chat au lieu d’un tilapia ou madame ayant découvert que la paye verte se mange en légume alors qu’une fois mûre elle se savourera en dessert.
Et voilà comment son nés les cours de cuisine. Mais pas uniquement, nos visiteurs étaient également très demandeurs en terme de jardinage. Non pas pour donner un coup de main et brûler en même temps quelques calories mais bel et bien pour apprendre quelques techniques liées à l’agriculture organique, à la permaculture, à tout ce qui est en association avec le bio.
Fort de ces constatations j’ai commencé à faire quelques recherches sur le net. On a beau être au fin fond des campagnes de l’issan, on bénéficie quand même d’excellents débits et même de la fibre optique.
Bref me voilà en train de surfer sur la toile et je constate alors qu’il y a de fortes aspirations liées à la permaculture, aux productions saines, à l’éco tourisme, … et soudain je tombe sur une série d’articles traitant du woofing ( cela s’écrit également wwoofing ).
Je lis, je me renseigne, et tout ce concept semble tomber pile poil avec les valeurs que nous prônons, avec les ambitions que nous avons, avec les aspirations que nous caressons.
Non, désolé, notre but dans la vie n’est pas d’amasser un paquet de pognon, si c’est là votre seule ambition nul besoin pour vous d’aller plus loin dans la lecture de cet article.
Notre but initial, notre volonté farouche, c’est d’arriver à l’autosuffisance.
Notre seconde ambition, celle qui s’est construite mois après mois, rencontre après rencontre, c’est de partager avec le plus grand nombre notre expérience de vie, nos acquis pratiques et théoriques. Et en cela le woofing nous est apparu, à mon épouse et à moi même, comme la formule la plus adaptée à nos aspirations.
Pas de surprise pour ceux qui nous suivent régulièrement, ils savent déjà que le woofing est devenu notre activité principale, nous affichons d’ailleurs complet pour pas mal de périodes.
Se reposer sur ses lauriers (bio, cela va de soi…) ?
Tout roule pour le mieux. Les excursions séduisent, la découverte de la vie locale enchante, les locations se succèdent, le woofing bat son plein, la cuisine accueille de plus en plus de cours, nous avons même agrémenté notre espace d’un métier à tisser. Oui vous avez bien lu, un vrai métier à tisser, fonctionnel, traditionnel et qui n’est pas là juste pour faire office de décoration. Apprendre à tisser des vêtements à partir de soie naturelle ou bien de coton que vous avez planté n’est ce pas là une nouvelle étape vers l’autosuffisance ? Et pour les cours nous avons une charmante dame du village, une experte de ce domaine, un puits de savoirs et de pratiques qui vous fera découvrir toutes les finesses et possibilités de cet outil ancestrale.
Avez vous bien lu le article au début ? Si oui, vous vous rappelez certainement que je vous ai dit qu’Aun, mon épouse, a plus d’un atout dans ses manches, bien qu’elle les retrousse régulièrement pour travailler sur notre ferme. En fait Aun a baigné dans le milieu agricole depuis sa prime enfance, comme d’ailleurs beaucoup d’enfants de l’issan. Mais en plus, mon épouse s’est perfectionnée dans la permaculture, le bio et autres durant cinq années en Australie. Et ça tombe bien car cela correspond à une demande qui se faisait de plus en plus forte et que nous avons donc mis en place : Les stages de permaculture.
Je ne vais pas développer ici les stages de permaculture, nous avons une page dédiée à cela dans la rubrique des activités.
Petit conseil pratique concernant ces stages de permaculture, pensez à vous inscrire le plus tôt possible, selon les périodes il y a souvent plus de demandes que de places disponibles.
Une étape supplémentaire vers notre volonté d’autosuffisance
Comme vous le voyez, pas mal d’évolutions positives depuis notre genèse sur le bio. Vous ne serez donc pas étonné de découvrir que nous avons mis en place une nouvelle activité qui entre en droite ligne avec nos concepts d’autosuffisance. Et qui de plus correspond à ce que je vous disais tout au début de cette longue littérature ( et ne vous plaignez pas, quand je parle c’est encore pire, j’en fini plus d’aligner les mots et d’enchainer les phrases ). Bref au début je faisais allusion au fait qu’il n’y avait pas de concurrence, qu’il y avait de la place pour tous. En fait nous pouvons être complémentaire. Et bien c’est ce qui se passe avec un de nos voisins, avec lequel nous mettons dorénavant en place des stages de construction naturelle. Là aussi il y a une page qui est dédiée à cette nouvelle activité pour ceux que cela intéresse.
Quelques informations pratiques concernant ces stages de construction naturelle. Tout comme les stages de permaculture, pensez à vous inscrire à temps, les places sont limitées, notre prochain stage à venir est d’ailleurs déjà complet depuis pas mal de temps.
Ce stage ne se fait pas directement dans notre ferme mais dans un espace dédié tout proche de nos locations. Pas d’inquiétude donc, vous dormirez bien dans nos bungalows tout confort. Ou alors, d’ici peu de temps, peut être aurez vous l’occasion de dormir dans nos nouveaux bungalows en construction naturelle ???? En effet, pour ceux qui le désirent, après le stage, possibilité de mettre en oeuvre tous les acquis du stage en construisant deux nouveaux espaces pour accueillir nos futurs woofers, touristes et stagiaires. Rien de tel qu’une mise en oeuvre pratique pour peaufiner ce que l’on a appris.
Voilà, c’en est tout pour ce nouvel article. Si vous avez des questions, que ce soit sur les excursions, les locations, le woofing, les stages de permaculture, les cours de cuisine, les stages de construction naturelle ou autres, n’hésitez pas à me contacter pas émail. Promis, je serai plus concis…..
Vous pouvez bien sûr nous retrouver au quotidien sur notre page facebook : https://www.facebook.com/SuwanOrganicFarmstay/
Partager :
Articles similaires
En savoir plus sur Woofing en Thaïlande
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Bonjour je m’appelle Bruno 56 ans j’aime beaucoup ton concept je vis en France avec ma femme thaïlandaises qui et bueng kong long j’aimerais faire un peut comme toi mes je pense que ces or de mes compétence et finenciererement je ne ces pas si tu peut me donner des info je ne suis pas riche lol je ne compte pas le devenir juste pouvoir vivre dans ce pays avec ma femme et sa familles cordialement et encore bravo pour ta belle ferme et ce super projet
Vous pouvez déjà commencer votre projet de façon plus modeste et viser l’auto suffisance familiale, ce serait déjà une belle étape et la certitude de manger sain.